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La donnée de l'espace urbain


Ambiance nocturne. Santiago de Chili

Les villes génèrent beaucoup de données. Sans parler de nouvelles technologies ni d'objets connectés, la seule exploitation au quotidien des services et des infrastructures génère des données : des taux de pannes, fréquence d'entretiens, incivilités...

Par le passé ces données étaient au mieux exploitées pour les besoins du service, au pire perdues.

Aujourd'hui certaines entreprises ont construit des business model autour de la monétisation de ces données que des utilisateurs mettent facilement à disposition. Tous les acteurs ont pris conscience progressivement de leur importance et de leur valeur. Cette prise de conscience est une bonne chose.

La gouvernance des données est un enjeu-clé pour les villes qui devront prendre position sur le modèle urbain qu'elles veulent développer. Certaines tendances seront inéluctables : aucune autorité ni régulation ne pourra empêcher que des utilisateurs de l'espace urbain livrent leurs données de leur plein gré et permettent à des tiers d'en tirer profit (ce n'est pas Waze qui guide actuellement le trafic dans la plupart des villes ?) mais sur des nombreux domaines, ce sont les décideurs locaux (maires, services techniques) qui pourront déterminer les modalités de collecte et d'utilisation des données, au moins sur les services et infrastructures qu'ils opèrent ou qu'ils délèguent à des tiers.

Cette nouvelle politique de la donnée n'est pas anodine et peut en elle même être assez structurante pour le futur de chaque ville.

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